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Transiter vers un régime cétogène, vers une nouvelle réalité - Ecoute à la Vie

Avertissement : Ce texte est avant tout un témoignage personnel et ne véhicule aucun conseil thérapeutique ni médical de ma part pour le lecteur. [Il a été rédigé en juin 2016, c’est pourquoi j’ai ajouté une ou deux notes]

Voilà bientôt 4 mois que mon organisme brûle des corps cétoniques à la place des glucides.

La transition d’un régime conventionnel au régime cétogène s’est faite très rapidement et de manière « pas trop » pénible.

Je souhaite partager quelques éléments qui, je crois, ont facilité cette entrée en cétose.

Premièrement, j’ai diminué les céréales, stoppé les laitages et les sucres bruts et raffinés (miel, sirops végétaux, fructoses compris !) pendant les trois semaines qui ont précédé le début de la diète.

Deuxièmement, les trois premiers jours de la diète, je n’ai pas mangé de graisse, seulement un petit peu de protéine animale et des légumes verts cuits pour permettre à mon organisme, mon foie en particulier, de brûler les sucres en réserve sans être surchargé avec des graisses. Puis dès que j’ai observé des corps cétoniques dans mes urines (grâce aux bandelettes), j’ai ajouté petit à petit des graisses dans mon alimentation, et en moins d’une semaine j’ingérais 3x plus de lipides que de glucides et protéines additionnées.

Troisièmement, j’ai calculé les grammes de glucides des aliments que je mangeais pour ne pas dépasser 20 grammes par jour, grâce à un outil que je me suis fait (voir le tableau des valeurs nutritionnelles des aliments ci-joint). [note: Avec le recul d’aujourd’hui, je remarque que les valeurs indiquées dans ce tableau ne sont pas toujours précisément exactes des aliments réellement consommés. Toutefois, c’est une très bonne base de réflexion.  Personnellement, je préfère « Chronometer » sur internet qui est probablement plus fiable. Pour plus de détails, lire « Résumé et traduction de l’ouvrage « Fat for Fuel » de J. Mercola« ]

Pendant les 2 premiers mois j’ai eu besoin de plus de quantité et il a fallu trouver les aliments les plus pauvres en protéines (pour ne pas dépasser le quota quotidien : pas plus que 1g de prot/kg de masse corporelle) et les aliments contenant le moins de glucides possible, tout en surveillant les problèmes de transit de que je rencontrais, puis d’acidité accrue (en raison de la dégradation des protéines) qui correspondait à une sensation de fatigue intense.

Voici au niveau des aliments ceux que j’ai privilégiés pour préserver un bon transit, un équilibre acido-basique, donner un volume de nourriture suffisant  correspondant au volume d’une diète conventionnelle (seulement au début = 1er mois env) et le maintien en état de cétose.

– la côte de bette cuite (indice PRAL très négatif + aidant en cas de constipation) est un élément clé pour moi. Puis vient s’ajouter les salades vertes (avec vinaigre de cidre qui aide à la digestion), les épinards, le fenouil, le concombre.[Aujourd’hui, en plus des côtes de bettes et des salades vertes, je consomme , des broccolis, choux-fleurs, céleris, choux-raves à volonté]

– les huiles végétales de colza, olive, noix et bien évidemment de coco. Et les huiles animale, suif de bœuf (coûte presque rien si on fait soi-même*), beurre clarifié. [Aujourd’hui, je principalement l’huile d’olive froide comme huile végétale.]

– le fromage d’Italie (bcp de gras et peu de protéine), comme le lard.

– pour varier les apports de protéine et ingérer tous les acides aminés essentiels : bœuf, saumon, porc, poulet, privilégier jaune d’œuf par rapport au blanc (bcp de protéines et peu de nutriment)

– Boire suffisamment (élimine acidité, toxine, favorise transit). En simplifiant les instructions du Dr Brownstein, on peut obtenir un calcul simple :

Poids corporel (kg) / par 30,4 = le nb de litre à boire par jour

Toutefois cette indication reste minime en cas de régime cétogène qui est diurétique. Je consomme donc encore plus d’eau !

(- personnellement, j’ai stoppé d’ingérer tout produits laitiers pendant trois mois et demi, depuis peu, j’en consomme occasionnellement.)

Il m’a été nécessaire de me supplémenter parfois en potassium pour compenser la perte accrue dans les urines de cet élément. (L’orotate de potassium m’a bien convenu, par exemple. L’orotate est un transporteur physiologique = fabriqué dans l’organisme donc bien assimilable et facilement gérable pour ce dernier)

Quatrièmement, j’ai pris des oligoéléments pour aider à la transition et éduquer mon organisme à métaboliser les graisses et les protéines de façon spécifique ainsi qu’à réguler l’équilibre acido-basique et le transit :

Matin à jeun : Iode, Soufre, Phosphore

Soir (bouche propre) : Potassium, Cobalt, Zinc, Molybdène, Manganèse

Les oligoéléments sont sous forme liquide (ionisés). Leur absorption est sublingual (= par les muqueuses buccales). Il est donc indispensable de verser dans la bouche 5ml et de les garder sous la langue pendant 2min env. Prendre tous les jours pendant deux à trois mois minimum, puis diminuer progressivement, par exemple, trois fois par semaine, puis de moins en moins selon le ressenti.

Pour soutenir la fonction hépatique et digestive (qui est une faiblesse chez moi), j’ai pris du romarin sous forme de macérât mère (glycériné). Ce sont des jeunes pousses concentrées qui contiennent un concentré de principes actifs des cellules souches de la plante. C’est de la phyto-embryothérapie ou gemmothérapie. 5 gouttes dans un peu d’eau 15 min avant petit déjeuner et dîner.

Ce sont tous les paramètres mentionnés ci-dessus qui ont participé à rendre ma transition en cétose plutôt douce.

 

Petit bilan personnel :

Après presque 4 mois, j’observe que non seulement je mange deux fois moins qu’avant sans le chercher (1-2repas par jour de quantité modeste. Je me satisfait d’environ 0.8 gramme de protéine/kg de masse corporel, voire moins), mais en plus, je ne consomme moins que 20 grammes de glucide la plupart des jours. Je pense que je suis en partie « sevré » de mécanisme de contrôle des fluctuations émotionnelles et mentales par les glucides ET le goût sucré !

Au niveau physique, mon équilibre acido-basique est bien meilleur (je prends encore des oligoéléments (2-3x/sem). Mon poids n’a pas changé ! Toujours à 73kg pour 186cm. Ma digestion est beaucoup plus confortable. Mon hyperperméabilité du grêle semble avoir diminuée ! Mes lenteurs digestives et dyspepsie ont quasi disparu. Les affections localisées eczémateuses plus ou moins virulente (j’en ai eu toute ma vie) qui me restaient encore malgré les intégrations émotionnelles intensives de ces dernières années, et bien elles ont totalement disparues ! Je ne prétends pas être sûr d’avoir résolu le problème d’origine en ayant changé l’alimentation, même si c’est un véritable soulagement suffisamment signifiant pour moi!

Au niveau émotionnel et mental, j’observe que j’ai gagné en autonomie et me sens plus responsable de mes propres émotions et surtout, bien plus calme. Je me sens plus détaché dans les relations, plus libre des jeux mondains (traditions, attentes des autres et attente de moi vis-à-vis de moi) et suis devenu plus indifférent à l’attrait sexuel.

Au niveau de ma conscience, j’observe que je suis plus vif. Je me sens être devenu encore plus sensible aux mensonges, aux schémas de pensées inachevés et à la manipulation (j’espère que c’est vrai !). Je m’affirme plus directement et plus facilement avec authenticité.

En résumé, je me sens un peu moins intriqué dans les jeux inconscients et mécaniques de la Matrice (c’est déjà beaucoup !). Comme si je m’étais ouvert à de nouvelles possibilités. C’est un vrai soulagement !

Evidemment, il n’y a pas que la diète qui est responsable de ces changements, car en parallèle, le travail émotionnel, mental et spirituel se poursuit, comme le préconise la 4ème voie que Gurjieff décrit (livre d’Ouspensky : « Fragement d’un enseignement inconnu »). C’est la synergie qui produit des résultats dynamiques dans les différents corps.

 « (…) si nous souhaitons acquérir encore davantage de connaissances, il faut grandement renforcer et fortifier les organes et ressorts secrets de la vie physique. » Extrait de Laura Knight, L’Onde, tome 3 :

Et dans la perspective de poursuivre le travail sur le plan physique, j’entame la fameuse supplémentation en iode du Dr Brownstein. Je suis très curieux de pouvoir en mesurer les effets et découvrir par l’expérimentation, les multiples propriétés antitoxiques, régulatrices et protectrices du iode, mais pas seulement…!

Voilà, peut-être que vous aurez trouvé un ou autre élément qui vous incitera à faire vos propres recherches pour vous aider à transiter pour vous stabiliser dans une diète cétogène.

Et, pour terminer, si vous avez des questions, écrivez-les, j’essayerai volontiers de vous répondre !

Bonne Aventure à vous !

 

*Dans une boucherie ou un abatoire qui tue les bêtes d’élevage bio, demandez qu’on vous garde la graisse de l’animal et qu’on vous la prépare découpée en petit morceau. (ils ont des machines pour cela, pour confectionner les saucisses je crois). Prendre env 2,5kg pour une grosse casserole. Chauffer (pas trop fort !) et le temps qu’il faut pour faire fondre la graisse en ayant ajouté une cuillère à café de sel/2,5kg de gras (pour éviter le rancissement). Passer dans une passoire en versant dans des bocaux à fermeture hermétique. Laisser refroidir avant de fermer les bocaux. Très bonne conservation. Le reste (dans la passoire et au fond de la casserole) peut être consommé comme de la viande hachée très pauvre en protéine, personnellement j’apprécie.

 

Bibliographie :

Le régime cétogène contre le cancer, Pr Ulrike Kämmerer, Dr Christina Schlatterer & Dr Gerd Knoll, éd. Thierry Souccar, 2014

L’oligothérapie vademecum, Dr Jacques Gardan & Patrice Perritaz, éd. LRK, 2012

La meilleure façon de manger, Thierry Souccar & Angélique Houlbert, éd. Thierry Souccar, 2015

Céto cuisine, Magali Walkowicz, éd Therry Souccar, 2015

Iodine why you need it why you can’t live without it, David brownstein, 5th édition, 2014