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Livre de F. Cambayrac "Vérités sur les Maladies émergentes" - Ecoute à la Vie

Les « Vérités sur les Maladies émergentes », un ouvrage de F. Cambayrac

Vérités sur les maladies emergentes

F. Cambayrac

Le sujet du livre traite plutôt des causes physiologiques et toxicologiques des maladies de la société occidentale actuelle.

Elle aborde les maladies du système digestif, comme l’inflammation intestinale chronique (colite ulcéreuse, maladie de Crohn), la fibromyalgie, le syndrome de fatigue chronique, la sclérose en plaque, Parkinson, les allergies, le cancer, le diabète, l’électrosensibilité, la dépression, les maladies neurodégénératives comme l’Alzheimer, les troubles déficitaires de l’attention, l’autisme, les troubles du comportement et troubles psychiques.

L’auteure approche la question de manière convaincante. Elle démontre, avec études référencées et témoignages à l’appui, comment la prévalence de ces maladies correspond au degré et à la durée d’exposition aux métaux lourds de l’organisme à travers des éléments de l’environnement direct et indirect.

 

Le mercure et les métaux lourds

L’exposition au mercure, très répandue, est traitée de manière privilégiée dans l’ouvrage, même si les autres métaux lourds, comme l’aluminium, sont aussi analysés. Il faut savoir que le mercure produit des vapeurs à basse températures. Il devient volatil, sans odeur ni couleur, imperceptible aux sens.

« La principale source d’exposition au mercure dans les pays développés réside dans l’inhalation de la vapeur de mercure provenant des amalgames » pp 167-168.

Les amalgames représentent l’intoxication la plus direct et insidieuse. Elle se répercute sur plusieurs années, voire plusieurs dizaines d’années avant que des symptômes, d’une diversité époustouflante, apparaissent. Généralement, on ne trouve pas la cause de ses symptômes car les analyses de sang ne révèlent rien de significatif.

(Attention, si on ôte les amalgames sans appliquer certains protocoles extrêmement contraignants et précis, la situation s’aggrave. Lisez le livre avant d’entreprendre quoi que ce soit à ce sujet !!!)

Le mercure est aussi très présent dans notre environnement. On en trouve dans les poissons, les fruits de mer en particulier, et aussi dans les viandes, les fruits, les légumes et les laits infantiles. (Le cadmium et le plomb se trouve également dans la nourriture en raison et en provenance des retombées atmosphérique, comme les champignons. Le lait de vache et la viande sont contaminés aussi de cette manière.)

En France, il est plus susceptible de trouver du mercure dans l’eau du robinet qu’ailleurs. Apparemment, les règlementations sont différentes et plus laxistes en France.

Dans les médicaments, on trouve beaucoup de produit dérivé du mercure comme le thimerosal, thiomersal, merthiolate, mercurothiolate, etc.

Les vaccins contiennent du mercure et de l’aluminium.

Les solutions pour lentilles de contact contiennent aussi du mercure.

On en trouve encore dans les produits cosmétiques, (maskara, dentifrice-gel, savon et produit de beauté qui servent à éclaircir les dents ou la peau)

Et attention dans les néons et les ampoules à basse consommation ou économie d’énergie, il y en a de grande quantité. C’est dangereux d’en avoir chez soi. Au cas où ils se cassent, les taux de mercure augmentent dans la pièce jusqu’à 10x la norme supérieure de sécurité en vigueur dans les usines. Imperceptible à nos sens, le mercure se répand partout dans la moquette coussins et surtout à l’intérieur de l’organisme, dans le cerveau et les organes internes ! Alors lorsque pour nettoyer, on passe l’aspirateur et c’est une catastrophe : le volatile est diffusé très efficacement partout !

On trouve aussi du mercure dans les laboratoires de chimie des lycées.

Dans les médicaments ayurvédiques, on peut en trouver également.

Pour en venir aux métaux lourds de manière globale, ces derniers sont présents dans les produits industriels chimiques, certaines lampes, les piles, les batteries, les tensiomètres, thermomètres, baromètres, (« rampe à moto » pour les mécano), dans l’air à proximité des crématoriums, soudure à l’étain, les filtres à eau à charbon actif, les casseroles, les poteries. Sans compter que dans certaines professions, on y est particulièrement exposés. Le livre présente une liste des professions à risque. En voici quelques-uns, au-delà de ceux auxquels on s’y attend comme le personnel des cabinets de dentiste, médecin ou vétérinaire, on en trouve d’autres comme les travailleurs de l’agrochimie qui utilisent des sels de mercure comme conservateur, les travailleurs des déchetteries, le personnel de l’aviation car « l’huile des moteurs renferme du mercure », les gardiens de phare car les lentilles baigne dans des cuves de mercure.

Et pour terminer ici la liste partielle, il peut être utile de savoir que les tatouages en contiennent.

Ce qui est important de noter au passage, c’est que la synergie entre plusieurs métaux lourds présents dans l’organisme potentialise les effets toxiques de chacun de ces métaux.

 

Suis-je intoxiqué ?

L’auteur dresse une liste de symptômes pouvant orienter vers la thèse de l’empoisonnement aux métaux lourds. Vous pouvez consulter la liste ici.

Outre ces divers symptômes et maladies, F. Cambayrac propose un premier moyen de tester notre degré d’intoxication. La méthode est éloquente et gratuite.

Il s’agit d’occulter toute ingestion de caséine (produits laitiers) et de gluten (céréale). Pourquoi ? Lorsqu’on mange ces protéines (caséines et gluten), ces dernières se transforment en substances morphino-mimétiques dans les intestins. Lorsqu’on est intoxiqué aux métaux lourds, la barrière intestinale est alors poreuse et laisse entrer ces grosses molécules morphino-mimétiques dans le sang. Ces substances poursuivent ensuite leur trajet pour aller se loger dans le cerveau, provoquant des troubles psychiques, cognitifs, neurologiques, voire psychiatrique.

En pratique, il s’agit de sevrer l’organisme de ces protéines sur une durée de 2 à 4 semaines « sans y déroger du tout » ! « Et si vous allez mieux en quelques jours, c’est qu’incontestablement, vous avez accumulé trop de métaux lourds ; persévérez. Après un mois, faites une incartade en mangeant une part de gâteau ou une belle tartine ; observez et notez les résultats sur les huit jours suivants. » A chacun de savoir ce que lui apporte ce régime et comment il veut le pratiquer.

La première étape consiste à faire un test de provocation ou mobilisation pour mettre en évidence l’empoisonnement aux métaux lourds. Il s’agit d’une méthode d’administration de substances chimiques directement dans le sang (l’ acide 2,3-dimercapto-1-propanesulfonique (DMPS) et son sel de sodium l’Unithiol©) par voie intraveineuse. Ces substances présentent une affinité particulière avec les métaux lourds. Elles se lient avec eux et l’organisme parvient alors à les éliminer par les urines. En dosant les métaux lourds dans l’urine après une durée bien déterminée, on obtient une véritable idée de la situation d’intoxication dans laquelle on se trouve.

 

Comment se soigner ?

Si on soupçonne une intoxication, on peut déjà commencer par prendre des compléments alimentaires pour nourrir et soutenir l’organisme carencés en raison de présence de métaux lourds. L’auteur décrit encore comment la supplémentation peut remédier aux déséquilibres. Elle établit une liste détaillée d’au moins 15 compléments à prendre dans son deuxième livre sur le même sujet (que je n’ai pas encore lu). C’est tout un programme !

 

Ensuite on procède comme le test (avec des injections du chélateur) pour drainer petit à petit les métaux lourds logés dans l’organisme. On fait ces séances toutes les 2, 3 ou 4 semaines pendant 8-10mois. Ensuite on repasse le test de mobilisation et on évalue. Il faut compter plusieurs mois, voire plusieurs années pour se considérer « détoxifié ».

Il y a aussi une autre méthode. Elle est plus lente, un peu moins fiable et moins onéreuse. Elle consiste à prendre le chélateur par voie orale.

Dans tous les cas, F. Cambayrac déconseille totalement de s’engager dans une chélation sans être supervisé par un médecin !

Donc, pour suivre le test, comme pour procéder à une détoxification des métaux lourds, l’auteure invite ses lecteurs à la contacter par poste pour leur faire parvenir une liste de médecins pratiquant le test de mobilisation et les traitements de détoxification, ainsi que des dentistes pratiquant le protocole de retrait des amalgames avec toutes ses précautions très exigeantes à prendre.

Ayant demandé puis obtenu la liste des pratiquants de la santé, je suis consterné de voir qu’il n’y a que très peu de praticiens inscrits, à bon entendeur !

 

Conclusion

Ce livre est incontestablement recommandé pour toute personne se sentant concernée par la santé de près ou de loin. Il est un exemple directe de « la connaissance protège » (si on l’applique !).

Car à qui profitent réellement les états dépressifs, les fatigues chroniques, le manque de concentration et l’irritabilité finalement ? Sûrement pas aux humains qui aspirent à la Liberté ! Positionnons-nous clairement et faisons circuler les informations.

N’hésitez pas à acquérir les deux ouvrages. Ils sont complets et contiennent toutes les informations nécessaires, théoriques, pratiques et utiles. Et je remercie ici Françoise Campayrac pour son excellent travail!

© Ecoute à la Vie